Evidemment, après le début du monde (le pueblito dans le parc Tayrona), le centre du monde (la Cidade Perdida), il fallait aller dans un autre monde. Et quel autre monde... Un monde que j'ai découvert vraiment il y a quelques semaines avec enthousiasme. Il fallait que j'y retourne et que je puisse y retourner quand je le voulais. Alors j'ai fais en sorte que... Et puis on m'a aider aussi.
Santa Marta s'avère être un des centre de plongée sous-marine les moins chers au monde. J'avais un premier plan, et puis deux français avec qui je suis allé à la Cidade Perdida, m'ont indiqué un centre dans le village juste à côté de Santa Marta, Taganga. C'est plus tranquille aussi. Résultat, j'y ai passé quatre jours à plonger deux fois par jour dans des sites superbes et très différents les uns des autres. Le parc Tayrona recèle des beautés tant à terre que sous la mer...
Poissons de toutes les couleurs et de toutes formes, corail très diversifié, flore étonnante et multicolore, rocaille aux formes étonnantes... Mais la magie, avec la plongée en bouteille, c'est qu'on peut prendre le temps. Le temps de regarder, d'apprécier. On ne se sent pas poisson parce que l'on sent bien que l'on est toujours pas dans notre milieu naturel, que l'on reste spectateur de cet autre monde. Mais on est beaucoup plus proche de cette vie qui nous est tellement différente. ça m'a fait penser un peu à mon premier vol en parapente. On est pas oiseau mais on est avec eux. Et puis on regarde tout de là-haut en observateur privilégié en ayant le temps car on a que cela à faire.
Sous l'eau, avec les bouteilles, c'est la même chose. On a l'impression de planer au dessus des fond. On frôle les poissons sans que cela ne les dérange plus que ça. On joue à raser le fond et ses aspérités, à rentrer dans des petites grottes, à voler dans le courant, à faire l'indiscret sous une patate de corail ou à énerver quelques murènes, gardiennes agressives de leur trou.
Les huit fois où nous sommes allé sous l'eau en quatre jours, nous avons vus des sites très différents pour finir par visiter l'épave d'un petit cargo, ex-traficant de marijuana et cocaïne (il n'y avait plus rien à bord...) et couler par la marine colombienne. Nous avons fait le tour, rentrer dans les cales... C'est très impressionnant et ça donne envie d'aller voir de plus grandes et plus vieilles épaves. Oui, tout cela donne envie de continuer à découvrir encore et toujours.
C'est certainement le dernier texte avant un bon bout de temps. Je prend l'avion tout à l'heure pour le froid européen. C'est la première fin de ce voyage (je reviens en janvier ici à Curaçao...). Je voulais vous remercier tous d'avoir passé tant de temps à lire et à commenter, en direct ou non, les textes de ce blog dans lequel j'ai essayé de partager cette expérience exceptionnelle de quinze mois de voyage. J'espère y être parvenu un minimum même si je sais que jamais mes écris n'atteindront en force ce que j'ai pu vivre.
A tout à l'heure
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