je vais faire un petit tour

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jeudi, octobre 05, 2006

Juntos

Juntos ! Ensemble en Espagnol. Ensemble ! Ensemble sur un bateau. Une expression dit : « Ensemble dans la même galère ». Elle a une connotation négative. Je ne l'emploierai donc pas. Je préfère?
Ensemble dans la même histoire. Ensemble pour avancer, pour progresser. Ensemble pour effacer nos petits et nos grands travers laissés par notre passé et qui peuvent polluer parfois notre quotidien. Ensemble dans les beaux moments où tous les éléments se liguent pour nous montrer que tout ce qui nous entoure est ce qu'il y a de plus beau, au présent. Ensemble dans les beaux moments de convivialité où le sourire, le rire est sur tous les visages. Ensemble aussi quand fatigue, obligations du quotidien (la vie continue ici aussi avec ses contraintes et ses joies), peurs ancrées profondément, font ressurgir une vieille colère, un mot déplacé, une moue peu agréable, un silence gênant. Ensemble parce qu'il n'y a rien de tel pour se voir réellement dans un miroir. Ensemble dans les petites galères de la vie en bateau. Ensemble parce qu'on l'a voulu, parce qu'on a voulu découvrir ensemble, parce qu'on a beaucoup plus à s'enrichir de l'autre, de ses qualités et de ses défauts, qu'à en pâtir. Ensemble parce que l'on sait que le courant passe plus que de nature, que les liens créés sont forts, presque inespérés. Ensemble parce que cet échange de presque tous les instants nous fait grandement avancer vers un mieux être, un mieux savoir de la vie, un mieux savoir de soi. Ensemble parce que c'est beaucoup mieux qu'être seul, même si l'on est très heureux de se retrouver dans son jardin secret. Ensemble parce que l'on peut mieux donner, mieux partager, les deux actes les plus beaux que puissent vivre un être humain. Ensemble parce qu'à plusieurs on fait mieux que seul, parce que deux énergies font dix fois plus qu'une seule. Ensemble parce qu'on ne peut se contenter de sa coquille, aussi riche spirituellement puisse t'elle être. Ensemble parce que, même si je suis un individualiste forcené, dans le sens où l'individu et son épanouissement doivent primer pour mieux donner, c'est ensemble que l'on fait les plus jolies choses.

Je me souviens que pour un passage de ma vie très solitaire et oh ! combien important, j'avais appelé l'association porteuse du projet « Partir Ensemble ». On m'avait raillé en me disant : « Partir ensemble, d'accord, mais c'est toi qui part naviguer et nous qui restons sur le quai... » C'était vrai, et c'est encore vrai aujourd'hui. Mais si nous n'avions été ensemble, si vous n'aviez été là tant dans les moments difficile que pour partager, cette aventure aurait eu moins d'épices. Pouvoir partager est aussi un moteur pour celui qui raconte comme pour celui qui lit, pour relancer cette machine humaine qui naturellement se contente de ce qu'elle a quitte à se laisser mourir dans un train-train sans vie, par paresse ? vivre est un effort de chaque instant, pas une lutte, juste un effort, souvent agréable. Partager est donc un moteur qui se nourrit de vos fluides qui au bout d'un an, à mon heureuse surprise, sont toujours là, même de la part d'inconnu, toujours là souvent enthousiaste pour me dire que j'ai une chance inouïe d'être là où je suis, pour me dire aussi un des plus beaux mots du vocabulaire : Merci ! Je répondrai ce que l'on répond ici : « Mucho gusto », et non notre « de rien » inutile et faussement modeste. « Avec beaucoup de plaisir ». Oui, je te donne avec beaucoup de plaisir, réellement?

A tout à l'heure

 

PS : Un petit point sur le voyage ? Puerto Cabello (port cheveux car si calme que l'on peut y attacher son bateau avec un cheveu. L'histoire ne dit pas si beaucoup de marin y sont restés attachés par les cheveux d'une femme?), un centre assez joli mais sans plus et beaucoup de bruit particulièrement le dimanche sur la plage près du port.

Le Morocoy Park : un dédale de mangrove avec quelques plages à cocotiers où nous avons adoré disfruter, plonger, se reposer malgré le bruit des lanchas amenant les touristes venus se griller au soleil et s'enivrer de bière. Cayo Sombrero, à la sortie du parc, de jolies chasses sous-marine qui nous ont permis de se rendre compte que les poissons perroquets sont bon mais qu'avec leurs grosses arêtes et leur peau épaisse, ne se laissait pas avalé facilement et que les poissons chirurgien n'étaient pas si mauvais que ça. Chichiriviche, une station touristique sympathique mais en travaux qui nous a permis de faire le plein de frais et récupérer les cours du CNED avant de mettre le cap sur les îles Aves, et puis le Golfe de Cuare, impressionnant et puissant. Je vous en parlerai certainement plus tard, quand j'aurai digéré complétement?

5 Comments:

  • c'est bô!!!
    la c'est du qui se déguste!

    By Anonymous Anonyme, at 00:54  

  • j'suis d'ac avec le Bob ,là t'as tout dit!
    la bise

    By Anonymous Anonyme, at 10:13  

  • au merci les anglais répondent "you're wellcome"...
    la bise, zabule

    By Anonymous Anonyme, at 09:20  

  • MERCI !!!!!!!

    biz

    By Anonymous Anonyme, at 12:18  

  • moi ça me met juste de l'eau salée dans les yeux, alors qu'on y est plus sous l'eau, ensemble, ...
    muchas gracias

    By Anonymous Anonyme, at 15:35  

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