je vais faire un petit tour

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vendredi, mars 17, 2006

Las Flechas

Je ne pouvais pas partir si vite... Je suis donc resté une nuit de plus. La veille de mon départ un couple d'Anglais, Verity et Keirron, me propose d'aller visité les ruines de Quilmes un ancien village de natif datant du 15e siècle puis à notre retour dans l'après midi et juste avant de prendre notre bus,
Quilmes est un village à flanc de montagne occupé aujourd'hui par les cactus et les quelques touristes de passages. Un hôtel, relativement luxueux, accueillent ceux qui veulent y passer la nuit. Les 2000 Quilmes, après avoir résister longtemps aux Incas (ici s'arrêtait l'empire au sud), ont repoussé les attaques espagnoles pendant une cinquantaine d'année. Finalement vaincus, ils ont été déportés vers Buenos Aires. Quatre cents seulement sont arrivés. La moitié de ceux-ci sont mort de maladies venant du vieux continent. Les autres, comme de nombreuses peuplades d'Amérique du Sud pré-colombienne ne voyant plus aucun avenir, se sont laissés mourir, refusant de se reproduire... C'est toujours impressionnant de se balader dans des lieux comme ça, dernières traces de civilisations totalement disparues pour cause de fermeture d'autres hommes à une culture différente, par idéologie ou par appat du gain, l'un servant souvent l'autre et inversemment.
A notre retour, Sergio nous propose d'aller le lendemain à Cachi, un petit village plus au nord, en passant par la quebrada de Las Flechas (sur la carte, la plus a l'ouest). Résultat, j'ai remis mon sac à dos dans la chambre que j'occupai jusqu'à maintenant et j'ai retrouvé mon lit pour une nuit de plus... Un départ à 7 heures du matin qui m'a permis de faire mon Chi Kong sur la terrasse en regardant la pleine lune se coucher sur les montagnes et respirer une dernière fois Cafayate. C'était mieux certainement ainsi... La veille, toute la famille m'a offert une bonne bouteille de Torrentes, le vin blanc de la vallée. Je leur avait donner la veille un tableau sur carton qui prône maintenant dans l'escalier entre le portrait du Che et la carte du coin.
En passant la Quebrada, sur une piste de terre qui sinut dans la montagne, on change de paysage. Les Flechas, grandes roches verticales et pointues, forme un véritable champ vallonné de plusieurs kilomètre carré. C'est très impressionnant. Puis, plus on avance dans la vallée, plus la végétation revient. De champ de maïs, de piment, encore quelques vignes, des petits troupeaux de chèvres ou de vache... On traverse de tout petit villages sans grand charme, puis on arrive à Cachi à 2100 mètres d'altitude, un joli village on ne peut plus calme.
De là, pour rejoindre Salta, la capitale de la région, la route prend encore de l'altitude au milieu de paysages hallucinants de coloration rouge, bleu, vert, violet ou gris de la roche. C'est de nouveau sec, très sec. Puis l'on rentre, sur une dizaine de kilomètres dans le parc des cardones, ces grands cactus de trois ou quatre mètres qui croissent d'un centimètres par an, qui fournissent un bois magnifique pour les meubles ou autres et qui sont présents partout dans la région. Ils sont ici les maîtres d'un plateau à 3000 mètres d'altitude. Des Guanacos (sorte de Lamas qui vivent jusqu'en Patagonie) et des ânes sauvages les accompagnent. Nous grimpons toujours et arrivons dans un paysage désolé à 3300 mètres où un gros nuages nous enveloppe rapidement pour se retrouver au milieu de rien dans le brouillard. Impression étonnante... A cause de ce nuage, nous ne verrons pas la vallée enchantée, ai milieu de laquelle nous rejoignons la plaine, 1500 mètres plus bas. Heureusement, le nuage disparaît assez vite pour nous montrer une végétation luxuriante, pratiquement tropicale. Contraste incompréhensible et merveilleux surtout que les roches colorées apparaissent de ci delà entre les feuillages. Puis de nouveaux, nous nous retrouvons dans la plaine, sèche et plate...
La grande ville de Salta approche et avec elle, la fin de cette belle journée. La véritable fin aussi de mon passage à Cafayate où j'ai rencontré tant de personnages sympathiques. J'ai pris tout de suite le premier bus pour San Salvador de Jujuy où je suis aujourd'hui. Je devrai ici retrouver Verity et Keirron, d'autres français et des Argentines. Demain, Manu Chao, chanteur français qui est ici une star, donne un concert demain soir ici. J'en serai. J'ai mon billet dans la poche. D'ici là, je vais me balader dans cette ville qui n'a plus le même parfum que celle rencontrée jusqu'ici. Les peaux sont plus cuivrées. Les marchés sont plus riches en fruits. Les épices sont partout. On trouve des feuilles de coca au marché. On mange du maïs, de la quinoa et... du lama. j'ai vu mon premier avant hier à Quilmes. J'ai mangé mon premier hier à Jujuy dans un ragoût épicé. C'est bon.
A tout à l'heure
PS : je n'ai eu aucune réponse au sujet des bosses régulières sur les chemins. On sèche ??

1 Comments:

  • Bonjour!
    Suggestion de l'enigme des bosses: elles sont regulière parsque le créateur a voulu nous montrer que lui pouvait faire des choses inexplicables et mysterieuses, et que nous ne sommes pas capables d'immiter!
    hi hi! c'est de l'humour! Je ne sais pas! Désolé! Photo-cox
    http://photo-passion.blogspot.com/

    By Anonymous Anonyme, at 02:27  

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