je vais faire un petit tour

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dimanche, janvier 29, 2006

La chance ne vient que quand on va la chercher. Je le crois de plus en plus. Je devais partir pour une cabalgatas de deux jours organise par une agence avec des amis rencontrer en route (Louis Guillaume le quebecois d'Ancud et Laura et Julien rencontres a Buenos Aires et retrouves par hasard a Chiloe). La veille du depart, un des types de l'hospedaje dans laquelle j'etais nous propose d'aller chez son cousin dans une presqu'ile face a l'Ocean et juste au nord de Chiloe. C'est dans une ferme. Il a des chevaux et ce sera pour lui une premiere. Le prix est le meme mais pour trois jours. On accepte evidemment et on part des le lendemain matin, avec un Marc un Suisse qui s'est joint au groupe.
On accede a la peninsule dans une barque. Le paysage est hallucinant : falaises, grande plage de sable blanc, petite lagune et la ferme au sommet d'une coline dominant la lagune et une grande foret. Des l'arrivee, apres un accueil plus que chaleureux, nous partons a cheval le long de la lagune, sur la plage pour acceder a unelongue plage au pied de falaises d'une cinquantaine de metres et ocre. Les galops s'enchainent et nous propfitons pleinement de ce moment que nous savons exceptionnel et qui va duree trois jours. Le temps est exceptionnellement beau. Nous sommes en tee shirt ou en polaire legere alors qu'habituellement il fait autour de quinze degres. Apres dtrois bonnes heures de balades et de galop fou, nous nous retrouvons auttour d'un assado (barbecue) d'agneau avec la famille de Pepe, notre hote, et des voisins qui se joignent a nous. Ca a duree fort tard grace notamment au rouge chilien et surtout aux discussions entre tout le monde sur les pays et vie de chacun. Grand moment.
Les deux jours qui ont suivi ont ete du meme tonneau non de rouge mais d'echanges, de decouvertes de paysages face au Pacifique a couper le souffle, de galop, de nature, de grand air, bref le grand pied, jusqu'a la discussion autour de verres de rouge au pied d'une cariole jusqu'a plus d'heure avec Pepe avec au dessus de nous la croix du sud qui nous veillait. Je pense que ces trois jours resteront a jamais grave dans ma memoire comme un granndd moment.
Je suis maintenant au bord d'un lac dans un petit village fonde par des allemands face au volcan Osorno pour un festival de musique classique, un peu comme a Beyreuth maiis en beaucoup moins select et pas cher. Imaginer une place de cons¡cert a 3 euros. Ca ne se voit que trop rarement, non ?
Je pars a l'instant a un recital de piano....
A tout a l'heure

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