Le passage de l'Equateur a été au top. A bord, Eric, Cécile et Sarah qui l'ont déjà passé en 2003, nous ont préparé une petite cérémonie avec déguisement et bonne bouffe avec le magnum de Brule Sécaille de 1997 que j'avais apporté. Il était étonnament à bonne température. C'est qu'il fait chaud dans le quartier. D'ailleurs le retour du vent avec les alizés de sud est nous a fait le plus grand bien à nus et au bateau où ça commençait à sentir sérieusement et à être plus que moite.
Comme on aime bien les escales, on s'est arrêté à Fernando de Noronha à 400 milles des côtes brésiliennes. Arrivée au petit matin avec les dauphins. Baignades. Mouillage. Courses. Petites bouffes de poissons grillés dans des feuilles de bananier. Digestion. Départ vers Salvador.
Ces arrêts express sont assez amusant à vivre. On a l'impression d'être dans un rêve. L'univers confiné du bateau, ce cocon que l'on forme avec l'équipage, est soudain complétement cassé par la présence de la terre et de d'autres êtres. Malgré tout on reste souder. On ne fait rien sans les autres. Et tout passe à vitesse grand V. Après le départ on se demande si tout cela a bien exister...
Nous avons ralenti pour arriver à Salvador en fin d'après midi. Petit arrêt à l'entrée de la Baie au pieds des buildings. Dernières baignades ensemble. Dernier thé. Et on s'est dirigé vers le port pendant que deux bateaux arrivaient. On les a laissé passer pour qu'il profite au mieux de leur fête. Nous avons eu un accueil digne des concurrents. C'était très émouvant. Un grand souvenir, ces retrouvailles avec les coureurs, l'organisation et la terre.
A présent, je me laisse porter par les festivités de l'arrivée. Je prépare aussi l'édition de mes chroniques sur papier pour offrir à tous les concurrents. L'accueil a été encore meilleur que sur la première étape. Les félicitations et remerciements pleuvent de toutes parts. C'est vraiment très bon ce retour des lecteurs. Le site a dépassé les 4 500 000 connexions. Beau succès.
Ce week end nous allons sur l'île d'Itaparica avec certains concurrents. Je me dégage peu à peu de la Transat pour le vrai début du voyage. Je pense que je vais convoyer seul Edulis jusqu'à Rio après une petite balade dans la Baie de tous les saints et dans les îles alentours. Je n'ai pas trouvé d'équipier ou d'équipière. Ce n'est pas très grave. Cela permettra de me retrouver après presque deux mois toujours avec du monde. ça va me faire du bien et puis une petite navigation en solitaire sur Edulis n'est pas pour me déplaire. La suite au prochain épisode.
A tout à l'heure.
1 Comments:
Salut Patou!
Contents d'avoir de tes nouvelles. Je suivais déjà tes brèves sur le site de la mini, c'était très chouette, ça donnait bien une idée du moral et du ressenti de ces héros de la transat, on sent l'expérience perso!
J'imagine que ça fait du bien de poser le pied à terre.
Sinon, moi j'ai suivi de près la course et l'exploit de Ronan Deshayes qui je ne sais pas si tu te souviens est un ancien collègue d'Airbus. Quelle belle performance il nous a fait ce petit gars! S'il est encore dans les parages, n'hésites pas à lui transmettre la bise!!! On était d'ailleurs dégoutés de voir le favoritisme envers certains concurrents sur le site de la mini, jamais on ne parlait de lui dans les Une ou alors simplement pour anticiper une hypothétique perte de sa 2ème position au profit d'un concurrent peut-être plus connu ou mieux soutenu... c'est absolument honteux et je compte sur toi pour en faire part à qui de droit!!
Bon, sinon, toi tu pars sur Rio, rejoindre Ségo, Fab et les autres? Où tu traces loin et vite en solitaire? Quelle est la suite ? Continue ce blog, c'est super chouette de pouvoir te suivre!
Plein de bisous.
Sophie (de Sophie et Nico....)
By Anonyme, at 21:53
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