Après un passage sans grand intérêt au petit marché, un peu trop touristique à mon goût, de Téguise dans le centre de l'île, on s'est lancé dans l'escalade d'un volcan qui culmine à 609 m. Evidemment, on avait tout l'attirail du montagnard moyen. En ce qui me concerne, je n'avais que mes pieds... Sur la roche volcanique, ce n'était pas toujours agréable. J'ai mis un peu plus de temps que les autres et les pieds ont à présent une bonne corne pour attaquer la traversée de l'Atlantique. L'effort a été récompensé par le panorama impressionnant depuis le sommet et le spectacle offert par le coeur du cratère aux surfaces toujours aussi étonnantes qui témoignagnent de la violence d'une éruption.
On a été ensuite reposé nos pieds au Mirador del Rio d'où l'on a un point de vue sur le canal entre La Graciosa, que je ne verrai pas cette année, et Lanzarote. C'est une batisse dessinée par l'artiste local César Manrique, sur qui je reviendrai plus tard. Réalisée en pierre de lave, elle se fond parfaitement bien dans le paysage. L'intérieure est composée de deux grands domes blanchis à la chaux qui donnent par deux grandes ouvertures en verre sur l'isthme. Il y règne une atmosphère étonnament apaisante.
Pour finir cette petite visite touristique, nous sommes allés à Orzola, village le plus septentrional de l'île. Un petit port dont l'entrée fait penser à celle du port de Saint Guénolé dans le pays bigouden. Le chenal fait un S dans les cailloux. Un tout petit peu impressionnant. Là encore, les roches sont noires et tourmentées jusqu'à la mer. Il s'en dégage une force impressionnante et nous sommes restés plusieurs dizaine de minutes scotchés assis sur notre bout de rocaille face à la mer sans rien dire. Juste pour s'emplir de cette force.
La journée d'hier a été consacré à la préparation de la fête donnée par les bateaux accompagnateurs de la Transat. Une grande réussite avec barbecue, groupe de musique mauritanien, boissons à gogo, mise à l'eau traditionnelle et générale et fin de soirée par groupe sur les bateaux accompagnateurs à essayer de refaire le monde mais surtout bien rigoler. Ceci explique le manque d'éloquence du récit d'aujourd'hui. La fatigue se fait sentir et les connexions neuronales ne sont pas toutes en fonction...
Demain prologue sur les petits bateaux. On sort en mer. ça va nous faire le plus grand bien. Le départ se rapproche et c'est très bien.
A tout à l'heure
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